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islamquistion

25 septembre 2006

femme en islam

hijjjab

Le Coran dit-il que la femme est inférieure à l'homme ?

Transmis par: Anas


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La femme en islam
alt1

Quelqu'un a écrit ces lignes à propos du foulard de la musulmane :

On nous dit que le foulard n'a pas comme vocation d'être le symbole de la soumission de la femme à l’homme, et que les musulmanes qui ont choisi de se couvrir la chevelure et la poitrine ne le feraient que par pudeur. Rappelons à tous ceux qui ont des lacunes dans l'exégèse coranique, que non, effectivement, il n'y a pas la "symbolique" de la soumission féminine dans le Coran ; celle-ci y est clairement évoquée : "Mais les hommes ont le pas sur elles" [sourate II,228] ; "Les hommes dirigent les femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci" [sourate IV,34] (Le Coran, Points Seuil). Alors soit ceux qui disent cela devraient relire leur livre de chevet, soit ils ont délibérément oublié certains détails.


Notre réponse :

Tout d'abord, pour ce qui est de la signification du foulard, nous musulmanes et musulmans ne sommes pas les seuls à dire que ce foulard ni ne vise ni ne sert indirectement à marquer une quelconque infériorité ou soumission de la femme : de nombreux concitoyennes et concitoyens, animés de bonne volonté et de la volonté du vivre ensemble, cherchent à comprendre et se préservent des jugements hâtifs. Martin Winckler, un médecin et écrivain français, l'a exprimé à peu près dans ces termes : "Le foulard que portent les musulmanes est quelque chose que l'on voudrait effacer en pensant effacer ce qu'il représente dans son esprit, sans avoir tenté de comprendre ce qu'il représente dans l'esprit de celles qui ont choisi de le porter".

Pour ce qui est maintenant des deux versets suscités (2/228 et 4/34), il faudrait être de très mauvaise foi – sans jeu de mots – pour ne pas relever qu'il n'y est nulle part question du foulard : il n'y est nulle part fait mention du caractère du port du foulard, ni de sa symbolique. C'est là un point important, car il ne faudrait pas tout mélanger.

Maintenant, même si le sens du foulard n'y est nullement évoqué, ces versets parlent-ils d'une infériorité de la femme par rapport à l'homme ?

Le verset 2/228 se lit en fait ainsi : "Et elles [= les femmes] ont des droits [sur les hommes], comparables aux devoirs qu'elles ont [par rapport à eux], dans la bienséance. Et les hommes ont un degré sur elles" (Coran 2/228) (c'est bien le mot "degré" et non pas "pas" qui est la traduction du terme arabe "daraja"). Ibn Abbâs, un des Compagnons du Prophète, disait : "J'aime m'embellir pour mon épouse comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi, car Dieu a dit : "Et elles ont des droits, comparables aux devoirs qu'elles ont, dans la bienséance". Je n'aimerais pas exiger tous mes droits, car Dieu en a parlé en disant : "Et les hommes ont un degré sur elles"" (Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). "Un degré sur elles" : infériorité de la femme ? soumission de la femme ? Pas du tout : d'après Ibn Abbâs, ce "degré de l'homme" signifie tout simplement que l'homme doit, davantage, savoir fermer les yeux sur des droits qui lui reviennent, tout en s'acquittant scrupuleusement de ses devoirs vis-à-vis du conjoint. C'est cet avis de Ibn Abbâs que at-Tabarî a retenu : il écrit : "L'avis le plus pertinent dans l'exégèse de ce verset est ce que Ibn Abbâs a dit : le "degré" ("daraja") que Dieu a évoqué dans ce verset est que l'homme passe sur certains de ses droits dont son épouse ne s'acquitterait pas, tout en s'acquittant, lui, de tous ses devoirs vis-à-vis d'elle" (cf. Tafsîr at-Tabarî, Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 95).

On voit qu'en effet, il est nécessaire d'expliquer un certain nombre de choses à "tous ceux qui ont des lacunes dans l’exégèse coranique"...

Quant au verset 4/34, qui dit : "Les hommes ont autorité sur les femmes à cause du fait que Dieu a donné des faveurs à certains sur d'autres", il parle tout simplement de la fonction de chef de famille (Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla, tome 5 p. 101), laquelle fonction ne correspond absolument pas à une dictature mais doit être au contraire vécue avec amour, respect, concertation et – comme nous venons de le voir – en sachant fermer les yeux quant à ses droits : c'est très précisément ce qu'a enseigné le Prophète dans la Sunna ; les paroles de celui-ci à ce sujet sont visibles dans Tahrîr ul-mar'a fî asr ir-rissâla (tome 5 pp. 104-108) ; contentons-nous ici d'une seule : le Prophète a dit : "Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec son épouse" (Tirmidhi 3895, aussi Ibn Maja 1978). Et, désolé, j'ai beau chercher dans le texte coranique, je n'y trouve pas le mot "qualités" que la traduction du Seuil avance. Bizarre… En fait les auteurs de cette traduction ont dû croire que le "mâ" employé dans le texte coranique était un "mâ mawsûla" ; or ce ne peut en être un, puisqu'il n'y a pas de "sila" après (pas de "bihî") ; il s'agit en réalité d'un "mâ masdariyya"...

Toujours les fameuses "lacunes dans l'exégèse coranique" ? Il semble bien, malheureusement, que oui...

Dans les recueils de la Sunna on lit aussi que le jeune Ibn Abbâs l'ayant un jour questionné au sujet du sens d'un verset coranique, Omar ibn al-Khattâb, second calife du Prophète, lui donna la réponse ; puis il lui raconta : "Avant la venue de l'islam, nous autres n'avions pas de considération pour les femmes. Puis, lorsque vint l'islam et que Dieu évoqua leurs droits, nous nous mîmes, à cause de cela, à comprendre qu'elles avaient des droits sur nous. Néanmoins nous ne leur permettions pas de se mêler de nos affaires" (Bukhari 5505). Omar parle là du moment où, après la venue de l'islam, il vivait toujours, en tant que qurayshite, dans la société de La Mecque. Mais quand, ensuite, il dut émigrer à Médine – où le Prophète allait vivre dix ans encore –, il se retrouva au contact des musulmans de là-bas ; et il dut changer encore dans sa perception des choses ; il raconte à Ibn Abbâs : "Chez nous autres les qurayshites, c'étaient nous, les hommes, qui menions les femmes ("naghlib un-nissâ'"). Mais les Ansâr (à Médine) étaient un peuple où les femmes menaient les hommes ("qawmun taghlibuhum nissâ'uhum"). Quand nous nous installâmes (à Médine), nos femmes se mirent à prendre cette façon d'être des femmes ansarites" (Bukhari 4895). "Ainsi, un jour que j'avais une discussion avec mon épouse, elle me tint des propos très vifs" (Bukhari 5505). L'épouse de Omar lui donna aussi des conseils quant à ses affaires (Bukhari 4629). "Que t'arrive-t-il donc ?" s'étonna Omar. Son épouse lui répondit : "Ton attitude est étrange, Ibn al-Khattâb ! Tu ne voudrais pas qu'on te réponde ?" (Bukhari 4629). Omar a été étonné de ce que lui a dit son épouse parce que, en tant que qurayshite, il n'était pas habitué à ce genre de remarques de la part d'une femme. Mais jamais il n'a opposé à son épouse les deux versets coraniques susmentionnés. Si ceux-ci signifiaient que l'épouse doit "la fermer" devant son mari, qui est "supérieur", cela se serait su... Et les femmes médinoises de l'époque du Prophète auraient toutes été "désobéissantes au Coran"... Or ce n'a jamais été le cas, et, bien au contraire, le Prophète a fait leurs éloges en tant que musulmanes dans des paroles bien connues.

Il n'y a pas d'infériorité ou de soumission de la femme. Pour l'islam, homme et femme sont égaux dans leur humanité et dans leur valeur humaine. Par contre, ils ont des rôles complémentaires, parce qu'ayant des natures qui présentent, à côté de nombreuses similitudes, des différences et des particularités. Lesquelles différences, on le sait aujourd'hui, ne sont pas toutes dues à la culture et à l'éducation – comme auparavant certains le pensaient – mais sont bel et bien dues pour un certain nombre d'entre elles à la nature même : physiologique, hormonale, psychologique

Il est certain que la situation concrète de la femme est, dans le réel de nombreux pays musulmans, loin d'être ce qu'elle pourrait et devrait être dans l'idéal. Mais cela, qui le nie ? Le savant musulman syrien Mustafâ as-Sibâ'i l'a exprimé ainsi : "Puis, en fonction de l'évolution de la situation dans la civilisation musulmane et des traditions locales de pays musulmans, la femme a connu des périodes différentes. Dans la période de décadence, la femme a même connu un délaissement, et, dans les faits, un manquement par rapport aux droits qui lui revenaient." "Le besoin s'est donc fait sentir que la pensée des musulmans engagés se tourne également vers la situation de la femme dans leur pays" (Al-mar'a bayn al-fiqh wal qânûn, pp. 46-51). L'universitaire Marcel Boisard écrit quant à lui : ""Le paradis est sous les pieds des mères" ou encore "Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa femme", dit le Prophète. De telles affirmations ne sauraient émaner d'une société qui ne respecterait pas la femme en tant que telle. Sa relative infériorité actuelle par rapport à l'homme est la conséquence directe des conditions sociales et économiques globales de la société islamique. Les mouvements féministes [musulmans] l'ont d'ailleurs bien compris, qui appuient leur revendication sur les deux piliers usuels du réveil de la conscience musulmane : l'aspect politique et l'aspect religieux. A cet égard, leur combat risque d'être à la fois plus aisé et plus difficile que celui des femmes occidentales. Elles auront en effet à combler un retard plus considérable. En revanche, leur tâche sera facilitée par le fait qu'il ne leur faudra pas lutter contre une législation établie surtout par des hommes, habilités d'accepter ou de refuser de leur octroyer les "privilèges" qui diminueraient la sévérité des codes civils. Le droit de la musulmane à l'égalité sociale, à la propriété privée personnelle, au respect et à la sécurité dans le mariage, à la compensation en cas de divorce, à la jouissance d'intérêt purement féminin est acquis : la loi divine le leur accorde déjà. Elles auront à en obtenir l'application pratique par les hommes en évoquant, précisément, l'islam" (L'humanisme de l'Islam, Albin Michel, p. 110).

D'un côté il y a donc des préjugés chez certains (je dis bien : "certains") occidentaux quant à ce que l'islam dit réellement au sujet de la femme (comme il y a par ailleurs des préjugés chez certains musulmans de pays musulmans quant à la réalité du monde occidental). D'un autre côté il y a réellement, dans des sociétés musulmanes, des problèmes quant à la situation de la femme ; des réformes doivent être entreprises pour améliorer ces réalités-là. Ces réformes ne seront cependant efficaces, profondes et durables que si elles viennent de l'intérieur même des références musulmanes, comme l'a écrit Boisard. Voici d'ailleurs des lignes extraites du Monde Dossiers et Documents (n° 251) à propos de la situation de musulmanes de Turquie : "Derrière le voile [il s'agit du foulard] apparaît un nouveau profil de la femme musulmane : éduquée, urbanisée, revendicative, et qui, pour être voilée, n'est ni passive, ni soumise, ni cantonnée à l'espace intérieur" (p. 4) ; "ces étudiantes en médecine, en dentisterie, en philosophie, souvent brillantes, qui dissimulent leurs formes sous un pardessus et portent un "turban" (foulard recouvrant la tête et les épaules et ne laissant découvert que le visage) ont une connaissance approfondie du Coran, savent parler de l'histoire ou de la sociologie de l'islam" (Ibid.). Une nouvelle fois, remarquez : elles sont "revendicatives" et non "passives" ou "soumises" ; si les deux versets coraniques en questions signifiaient que la femme doit "la fermer" devant l'homme, forcément "supérieur", ces femmes n'auraient pas "une connaissance approfondie du Coran"...
Sur la même page mais dans un autre article on peut lire que le même phénomène est visible chez des Egyptiennes : "Les jeunes Egyptiennes sont peut-être voilées, mais elles sont en train d'accéder au savoir, à la liberté de mouvement dans la ville, à l'emploi, à la vie publique. Alors que certains ne veulent voir dans la société égyptienne d'aujourd'hui que les effets d'une "réislamisation" inquiétante, les Egyptiens – et les Egyptiennes – sont peut-être tout simplement, en s'aidant de l'école, en train de conquérir leur modernité" (Ibid.).
Ces témoignages prouvent que l'amélioration de la situation de la musulmane dans les pays musulmans n'est pas une vue de l'esprit mais bel et bien un processus actuellement en marche. Il lui faut simplement du temps pour s'étendre.

Il reste que, préjugés résorbés et réforme menée à bien, le modèle d'émancipation que la majorité des femmes musulmanes réaliseront sur la base des normes du Coran et de la Sunna et en prenant en compte les travaux du Fiqh réalisés depuis quatorze siècles, présentera malgré tout, à côté de points communs, des différences par rapport à celui que la majorité des femmes occidentales ont réalisé. C'est ce qu'un passage de l'article du Monde dossiers et documents suscité souligne : ces musulmanes de Turquie, peut-on y lire, ne suivent ni le "traditionalisme musulman, qu'elles jugent affadi et ignorant", ni le "modernisme occidental". La question qui se pose dès lors est : est-on prêt à ne pas confondre les principes d'une émancipation bien comprise et les repères du seul modèle occidental d'émancipation, produit par des circonstances historiques et des références culturelles précises ? Est-on prêt à accepter concrètement le multiculturalisme (à l'échelle nationale) et le pluralisme des civilisations (à l'échelle mondiale) ? Ou bien ces termes ne seraient-ils destinés qu'aux beaux discours bien ciblés, tenus lors de meetings et de colloques ?

Un dernier mot : nous l'avons dit, les sociétés musulmanes sont telles qu'il y a des améliorations notoires à apporter quant aux mentalités et quant aux comportements vis-à-vis des femmes. Mais si on est honnête avec soi-même et si on n'a pas été "endoctriné" – puisque c'est un terme que d'aucuns aiment à user, semble-t-il –, il faudrait aussi ne pas oublier que dans les sociétés occidentales la situation de la femme n'est pas non plus telle que rien ne serait plus à entreprendre pour changer les mentalités et les comportements… Marie Trintignant n'habitait pas en pays musulman, et n'était pas non plus une citoyenne française issue de l'immigration (laquelle immigrée est forcément "victime des machos musulmans, qui s'appuient sur les dires du Coran et sévissent dans les banlieues"), n'est-ce pas… Est-elle la seule ou seulement la plus connue ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

pour plus  sur le sujet du femme en islam  http://www.maison-islam.com/search.php?topic=13

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22 septembre 2006

la scionce humane en coran !!!

miel

En Médecine

LE MIEL ENTRE LE CORAN ET LA SCIENCE

Le miel fait, dans ces deux dernières années, l’objet de plusieurs recherches et publications, ce qui n’était pas le cas il y a quelques décennies. Presque, chaque semaine, une étude est publiée en ce sujet, dans des revues de grande renommée.

   Dans le Coran, Dieu, dont le nom est béni et exalté, dit « [Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles : "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que [les hommes] font. 69. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent. » Sourat des abeilles 16, verset 68 et 69.

  D’autres  nombreux Hadith, dans la Sounat, viennent mieux dévoiler les différentes qualités et caractéristiques du miel, notamment dans le domaine médicinal.  Ibn Abass rapporte que le Prophète  lui a dit :  « la guérison réside dans 3 choses : une gorgée de miel, une scarification, ou un point de feu ; et je défend ma communauté du feu » Boukhari. Egalement, Ibn Massoud lui rapporte ce que lui a dit le Prophète : «  contentez-vous des deux remèdes, le miel et le Coran » IbnMajah et Elhakim.

  D’une autre part, les recherches scientifique récentes démontrent, de plus en plus, les qualités du miel dans différents domaines. Parmi les plus récentes de ces recherches, celles d’un enseignant à l’Université de Waikato en Newzeland, le Professeur Peter Molan, qui a investi avec ses collaborateurs 20 ans environs de recherche sur le miel, et qui a fini par publier des dizaines d’articles à ce sujet, dans des revues médicales les plus mondialement recommandées. Le dernier article fut publié en Avril 2003. Cependant, il n’est pas le seul. D(autre chercheurs ont consacré leur travaux à cette substance, et  fini par  publier de nombreux articles qui ne manquent pas d’intérêt.

  Certes, le miel était depuis l’antiquité un bon remède pour un ensemble de maladies, et ses effets sur la longévité et la bonne santé étaient très connus. Ne serai-ce comme preuve que l’état de santé quasi parfait  des élévateurs d’abeilles. L’histoire elle-même nous rapporte un certains nombre de personnes, célèbres, d’une longévité remarquable, et qui avaient, pour secret, un régime alimentaire à base de miel. Vitagor , à titre d’exemple, mangeait le pain et le miel régulièrement. Son âge dépassait 90 ans. Le grand maître de la médecine Hypochrate, dont l’âge était de plus de 108ans, avait pour repas quotidien le miel. Les exemple sont nombreux.

  Mais, on est en droit de se demander : les musulmans avancent que le Coran parles des remèdes contenus dans le miel, tout en sachant que de nombreuse nations, tels les Pharaoniens, les Grecs, les Romans.. l’utilisaient  autant que remède, et qu’il fut déjà cité dans les autres Livres Saints ; en quoi donc consiste la nouveauté dans le Coran et où ce miracle résides t-il donc ? La réponse s’éclaircit dans les 3 points suivants :

1-     Dieu ne cite pas le miel explicitement, mais parle de ce qui sort du ventre des abeilles. Toute le liberté donc, est à l’homme d’étudier les excrétions des abeilles, à savoir, le miel, l’alimentation royale, la cire, voire le poison.., de connaître leur caractéristiques et d’analyser leurs compositions.  C’est  l’étape de  connaissance.

2-     Toutes ces substances, citées si-dessus, sont des remèdes. Sans une analyse de près, l’homme serait incapable d’attribuer chaque maladie à son remède. Le Coran l’invite, de ce fait, à faire des recherches et des expériences sur ces substances pour en raffiner les connaissances et en tirer profit. C’est l’étape de l’expérimentation.

3-     Le Coran annonce textuellement « une guérison pour les gens. Il  n’a pas dit : remède pour tout le monde. Ce qui signifie que pas toutes les maladies vont être traitées par du miel, seulement certaines.

   Ces trois petites remarques ont, pour point commun, l’invitation  à méditer, à réfléchir et rechercher, qu’ouvre le Coran. C’est ici que réside le miracle. Car à la fin du verset, Dieu dit : « Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent ».

   Voici à présent quelques extraits des publications faites au sujet du miel exposant différentes recherches réalisées et leurs résultats.

a-      les microbes ne résistent pas au miel :

  Tel est le titre d’un article publié dans la revue Lancet infect Dis, en Février 2003. dans cet article, le Dr  Dixon confirme la grande efficacité du miel à contrôler, irrésistiblement, un grand nombre de microbes. Il finit par recommander le miel comme traitement des brûlures et des plaies. «  tous les types de miel – rapporte le Pr Molan -  ont un pouvoir anti-microbe, malgré que certains sont plus efficaces que d’autres. Le miel inhibe la croissance microbienne et désinfecte ainsi les plaies ».

      à le miel est un grand agent cicatrisant :

  C’est le titre d’un article publié dans  J Wound ostomy Continence Nurs, en Novembre 2002 par le Dr Lasby, de l’Université de Charles Tsart, en Australie, qui dit : «  Malgré que le miel étai utilisé comme remède traditionnel pour les plaies et les brûlures, sont introduction dans les protocoles thérapeutiques actuels était, pour longtemps, inconnues. ». Le Dr Kingsley, de l’hopital Devan, en Angleterre, dans un article publié en Br J Nurs, Decembre 2001, explique : «  les médias ont tellement fait le point sur l’efficacité du miel dans le traitement des  plaies, que les patients, en Angleterre, le réclament au près de leurs médecins en cas de plaie ».

  De nombreuses autres recherches ont démontré les propriétés anti-mircobiennes du mile in vitro. Au même titre, un grand nombre de recherche in vivo, on confirmé que l’utilisation du miel dans les plaies très inflammées, a permis le nettoyage des suppurations et la réduction du temps de cicatrisation. «  le miel était – précise le Pr Molan, de l’Université de waikato en Newzeland – un élément de base dans le traitement des plaies, quelques siècles auparavant. Mais avec l’apparition des antibiotiques, il est devenu une « mode dépassée ». Malheureusement, la résistance aux antibiotiques ne cesse de se développer et demeure un grand problème médical. Ce qui a fait ré-surgir  le miel dans le traitement de ces cas » .

   Bref, les études expérimentales, aussi bien in vitro qu’in vivo, ont confirmé que le miel possède de nombreuses propriétés :

-         efficacité anti-microbienne,

-         absence d’effet secondaire sur les tissus,

-         antiseptiques fort et puissant,

-         stimule les tissus responsables de la cicatrisation,

-         anti-inflammatoire et antalgique

-         diminue l’œdème et l’exsudation,

-         diminue les séquelles de cicatrisation,

-         son pH est ses effets osmotiques, jouent un rôle déterminant dans son efficacité anti-microbienne.

b-     le miel inhibe la bactérie : Pseudomonas aeruginosae :

  Ceci est rapporté par le Dr Cooperen guise d’introduction à son étude, publiée dans la revue J Bur Care Rehabil, en Décembre 2002 : «  En l’absence d’un traitement parfait des brûlures suppurées dont l’agent est Pseudomonas aeruinosea, la recherche d’autres moyens thérapeutiques plus efficace s’imposes ».

  Certaines études récentes parlent du miel, connu d’ailleurs pour son utilisation ancienne, autant qu’agent anti-pseudomonas. C’est ainsi que le Dr Cooper et ses collaborateurs, de l’Université de Kardief, en Angleterre, ont évalué la sensibilté de 17 sous-types de Pseudomonas, prélevées au niveau de brûlures suppurées, à deux types de miel : le miel « pasture » et « manuka ». tous les sous-types lui étaient sensibles à une concentration inférieure à 10% (g/ml). En plus, les 2 types de miel ont gardé la même efficacité, même  après dilution à une concentration dix fois moins. Conclusion : le miel, par ses effets anti-microbes, est apte à être l’un des traitements efficaces des suppurations des brûlures dues à Pseudomonas aeruginosea.

  Une autre étude, publiée dans la revue J Appl Microbial, en 2002, confirme l’efficacité du miel comme traitement des brûlures suppurées par les bactéries Cocci Gram positif.

c-      le miel est un bon pansement des plaies :

  Dans une étude, publiée dans la revue Ann Plast Surg, en Février 2003, qui a été effectuée sur 60 patients holandais atteint de différentes plaies profondes, classées en plaies chroniques (21 patient), plaies compliquées (23 patients), et plaies aiguës  dues au rejet ( 16 patient). Dans cette étude, les chercheurs ont rapporté la facilité de l’utilisation du miel en application, chez tous les malades, à l’exception d’un seul cas, et que le miel a permis la désinfection des plaies, sans qu’aucun effet secondaire soit observé.

  Lesdits chercheurs ont souligné le nombre de médecins qui hésite encore à utiliser le miel, pour traitement local, sous réserve que son utilisation n’est pas confortable  vu sa viscosité et sa collabilité.

  Aussi, le miel est-il conseillé pour son usage comme protecteur, sur les berges des incisions dans la chirurgie carcinologique. C’est ce que annonce un article des Arch Surgery, publié en 2002.

d-     le mile est les brûrlures :

  A ce sujet, la revue Burns en 1996 à publiée une étude portant sur l’utilité du mile dans le traitement  des brûlures. Sur deux groupes de 50 patients, atteints de brûlures ( chaque groupes est fait de 50 patient), le miel était utilisé dans le 1er groupe. Le 2ème était traité par l’application, sur les lésions, de portions de pomme de terre bouillies ( comme élément naturel non pathogène : placebo). Le résultat de cette étude a montré que 90% des brûlures, traitées par du miel, sont devenues stériles dans 7 jours, et que le taux de cicatrisation complète, au bout de 15 jours, était de 100%. Alors que seulement 50% des patients du 2ème groupe ont cicatrisés en 15 jours.

e-      le miel est riche en anti-oxydants :

  Les chercheurs ont comparé, dans une étude publiée en Mars 2003, dans la revue J Agric Food Chem, entre la consommation  de 1,5 g/Kg du poids du corps,  du miel et la même quantité du jus du maïs. Ils ont comparé l’effet de ces deux éléments sur l’activité anti-oxydative. Le contenu plasmatique en anti-oxydants phénoliques était nettement supérieur après consommation du miel, par rapport au jus du maïs. L’étude a également signalé l’efficacité des anti-oxydants phénoliques, contenus dans le miel, qui permet à l’organisme d’augmenter sa résistance au stress oxidatif.

  Il est estimé que le citoyen américain consomme, annuellement, plus de 70 Kg des édulcorants. L’utilisation du miel, comme alternative à ces édulcorants, améliorerais mieux le système anti-oxydant au sein de l’organisme humain. Telle est la recommandation que fait le Pr Schramm, le miel au lieu des édulcorants.

   Dans une autre étude, réalisée en France et publiée dans la revue J Nutr, en Novembre 2002, on a administré à des rats, une alimentation contenant 65g d’amidon, sous forme d’amidon du blé, ou un mélange de fructose et du glucose ; en opposition à une autre alimentation contenant du miel. Les chercheurs ont constaté que les rats, alimentés par du miel, avaient un niveau d’anti-oxydants supérieur, et que le leur cœurs étaient moins exposés à l’oxydation des lipides. D’autres études  pour mieux comprendre les mécanismes de ces propriétés anti-oxydatives s’avèrent nécessaires, ainsi commentent les chercheurs.

f-       le miel et la santé buccale :

   Le Pr Molan a insisté, dans un article dans la revue Gent Dent, en Décembre 2001, sur le rôle que jouerait le miel dans le traitement des maladies de la gencive, ainsi que les ulcérations buccales et autres pathologies ; et ce, grâce à ses propriétés anti-bactériennes.

g-      le miel dans le traitement des muscites post radiques :

La revue Support Care Cancer a publié, en Avril 2003, une étude effectuée sur 40 patients, atteints de cancers dans la région cervicale et la tête, et nécessitant une radiothérapie. Les patients ont été partagés en 2 groupes. Le 1er groupe a reçu la cure de radiothérapie directement après diagnostic. Le 2ème groupe, a bénéficié, avant la cure de radiothérapie, d’une application locale du miel au niveau buccal. Les patients  ont pris 20g de miel 15 minutes avant et après la cure, puis 6heures après la cure. L’étude a montré une baisse importante du taux de survenue de muscite chez les patients ayant utilisé du miel, ( 75% dans le 1er groupe, versus 20% dans le 2ème groupe).

  La conclusion des chercheurs souligne que l’application du miel localement, au cours des séances de radiothérapie, est une méthode efficace et peu coûteuse, de prévenir les miscites post-radiques au niveau buccal. Une conclusion qui mérite, d’être  confirmée par d’autres études  multicentriques pour soutenir ces résultats.

h-      le miel dans les affections de l’estomac et des intestins :

  Dans une étude publiée dans la revue  Pharmacol Res en 2001, les chercheurs ont prouvé que le miel a bien, une place dans le traitement des gastrites (inflammation de l’estomac). Des lésions et des ulcérations ont été provoquées chez des rats, par l’administration d’alcool alors qu’un 2ème groupe de rats ont reçu du miel, avant de leur administrer l’alcool. Il a été noté que le miel a protégé l’estomac des lésions que peut provoquer l’alcool. Une autre étude similaire a été publiée, en 1991, par la revue scandinave des maladies gastrologiques.

   Aussi, les chercheurs ont-ils procédé à tester l’efficacité du miel naturel sur la bactérie la plus communément connue pour son incrimination dans la pathogénie de l’ulcère gastrique, et les gastrites, appelée Helicobacter Pylori. Ils ont montré que l’administration d’une solution de miel concentrée à 20% a inhibé cette bactérie in vitro. Cette étude est publiée dans la revue Trop Gastroent en 1991. D’autres  expériences sont nécessaires pour étudier cet effet chez l’homme.

   En lisant les hadiths du Prophètes, on s’apperçoit que le Prophète a parlé de cette propriété du miel. Dans un Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim, un homme venant chez le Prophète et lui dit : Mon frère a une diarrhée. Le Prophète lui répondit :  «  donne-lui du miel ».  Il  lui en donna. Puis il revenu chez le Prophète et lui dit : je lui en ai donné, mais il n’a fait que aggraver sa diarrhée. Il répéta la scène à trois reprises. En venant une 4ème fois, le Prophète lui répondit encore : «  donne lui du miel », il contesta : je lui en avait donné, il s’aggrave toujours. Le Prophète lui donc précisa : «  Dieu a raison, alors que le ventre de ton frère lui, ment ». Il lui en donna, et il guérit.

  En effet, le fameux BM J a publié en 1985 une étude réalisée au près de  169 enfant atteints de gastro-entérite. 80 parmi eux, ont reçu le sérum glucosé associé à 50 ml de miel au lieu du glucose. Les chercheurs ont noté que la diarrhée, due à la gastro-entérite, a duré 93 heurs chez les enfants n’ayant pas reçu le miel ; alors que les bénéficiers de la cure du miel ont eu une durée moins (58heurs).

i-        le miel a-t-il un rôle dans le traitement des colites (inflammation du colon) ?

  Telle est la question que se sont posées des chercheurs de l’Université d’Istomboule, et ont publié les résultats de leurs recherches dans la revue Dig Surg en 2002. Ils ont constaté que l’administration du miel par voie rectale a la même efficacité que le cortisone, chez des rats, aux quels une colite a été provoquée. Toutefois, cette étude reste à confirmer par d’autres contrôles.

  De même, la revue Eur J obstet  Gynecol Repord Biol a publié, en Septembre 2002, une  étude effectuée sur des rats ayants des lésions abdominales.  Elle a montré que l’administration en intra péritonéal, du miel, a permis de réduire le taux de survenue d’adhésion péritonéale. Etude qui demeure encore au stade expérimentale seulement sur des rats.

   Le miel peut-t-il protéger contre les lésions inflammatoires du colon ? Cette question a fait l’objet d’une étude réalisée a l’Université du Roi Saoud , en Arabie Saoudite. Les chercheurs de cette Université ont procédé à provoquer des lésions au niveau du colon, chez des rats, par un acide. Ces rats ont reçu au préalable des doses du miel, du glucose et du fructose, par voie orale et rectale. Ils ont constaté que le miel  a eu un rôle primordial de protection du colon contre l’agression de cet acide.

j-       le miel et le cuir chevelu :

    En se basant sur les effets anti-microbiens, antifongiques et anti-oxydants du miel, un chercheur, le Dr Al Willis, a étudié l’effet du miel en traitement de la dermatite séborrhéique. Il a étudié 30 patients, 10 hommes et 20 femmes,  atteints de cette maladie qui touche le scalpe, le visage et la partie antérieure du thorax ; avec un âge entre 15 et 60 ans.

  Les lésions dermatologiques, chez ces patients, étaient des squames blanches sur une surface érythémateuse. Les patients appliquaient une solution à base de miel (90% de miel dans de l’eau tiède) une fois tous les deux jours, sur les zones atteintes, notamment, le scalpe, le visage et le thorax, avec un massage de 2 à 3 minute, pour une durée de 3 heure avant de se rincer par de l’eau tiède. Un suivi quotidien de ces patients était établi, sur les critères de prurit, squames et chute de cheveux. Le traitement a duré 4 semaines, avec une bonne réponse ; les patients ne se plaignent plus de prurit ni de squames à partir de la 1ère semaine de traitement. Les autres lésions ont complètement disparu au bout de 2 semaines.

  Puis, la surveillance de ces patient a continué pendant 6 mois, avec une application une fois par semaine du miel sur les zones atteintes. Aucune rechute n’a été signalée chez les 15 patients qui n’ont pas arrêté le traitement. Tandis que les lésions ont réapparu chez 12 patients parmi les 15 qui ont arrêté le traitement.

   Le Dr Willis a conclu, en fin de son étude, que le miel, en traitement local, peut très bien,  améliorer les symptômes de la dermatite séborrhéique, et empêche la survenue de rechute s’il est utilisé une fois par semaine.

    Dieu dont le nom est béni et exalté a raison de dire : « De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent ».

                     Traduit par : Elmanaoui rachid

regarde le sit:   http://www.55a.net/firas/french/

22 septembre 2006

islam religion de solidarrite

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Le concept et le cadre de solidarité sociale

On entend par solidarité sociale, la participation des membres de la société à préserver les intérêts publics et privés et à écarter les préjudices matériels et moraux, en sorte que chaque individu en son sein ressente qu'à côté de ses droits, il a des devoirs envers autrui, notamment ceux qui sont incapables de subvenir à leurs besoins personnels, et ce en leur procurant le bien et en écartant d'eux le mal.



Le cadre de la solidarité sociale :


La société islamique est celle où l'Islam est appliqué dans tous ses aspects : croyances, pratiques culturelles, législation, système, attitudes morales et comportements ; et ce conformément aux textes du Qur'an et de la sunna et suivant le modèle de l'Islam qui a été pratiqué à l'époque du Messager –paix et bénédictions d'Allah sur lui- et de ses Khalifes bien guidés après lui.


Lorsque la société se conforme à ce fondement, la complémentarité sociale y trouve une place remarquable de sorte que toute sa teneur s'y réalise. En effet, l'Islam s'est consacré à l'édification d'une société intégrale. Il a mobilisé pour cela de nombreux textes et législations afin de faire produire l'image avec laquelle le Messager a décrit cette société : «  Les croyants dans leurs affections, leurs compassions et leurs sentiments réciproques forment comme un corps qui, lorsqu'un de ses membres souffre, voit tout le reste de son corps partager à l'envi son insomnie et sa fièvre.  » Pour cela, la solidarité sociale en Islam ne vise pas l'intérêt matériel même si ce dernier y représente un pilier essentiel. Au contraire elle va au delà de ce cadre pour viser tous les besoins de la société que ce soit ceux des individus ou des groupes, que ces besoins soient matériels, immatériels ou idéologiques sous la forme la plus étendue de ces notions. Ainsi, elle englobe tous les droits essentiels des individus et des groupes au sein de la communauté. La solidarité sociale dans l'Islam ne concerne pas uniquement les membres de la communauté musulmane ; au contraire, elle englobe tous les êtres humains malgré la diversité de leurs religions et de leurs croyances au sein de cette société, conformément à cette parole d'Allah –l'Exalté- : ( Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux... ) (sourate Al Mumtahanah, verset 8) Cela parce que le fondement de la solidarité est la dignité de l'homme ; Allah a dit en effet : ( Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures ) (sourate Al Isra, verset 70)








Le cadre de la solidarité sociale:



La solidarité sociale dans l'Islam est considérée comme un objectif essentiel dont le cadre s'élargit jusqu'à englober tous les êtres humains, croyants et mécréants. Allah dit : ( Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. ) (sourate Al Hujurat, verset 13) La solidarité évolue progressivement pour englober toute l'humanité. En effet, le musulman commence par son cadre personnel puis celui de sa famille puis son environnement social pour atteindre la solidarité des sociétés diverses.



La solidarité entre l'individu et sa personne


L'homme est tout d'abord responsable de son âme. Il est responsable de sa purification, de sa réforme, de son exhortation au bien et de sa prévention contre le mal. Allah dit : ( Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée ; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt. ) (sourate Ach-Chams, versets 7-10)


Il est également responsable de sa protection, de sa santé, de son plaisir dans les limites permises, Allah dit : ( Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la Demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime point les corrupteurs" ) (sourate Al Qasas, verset 77)


Puis, il lui est interdit de détruire sa personne, de l'affaiblir ou de la châtier. Allah a en effet interdit le suicide en disant : ( Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous ) (sourate An-Nissâ, verset 29)


Le Messager d'Allah a dit : « Celui qui se tuera avec un instrument en fer, conservera cet instrument dans la main et s'en frappera sans cesse au ventre dans le feu de la Géhenne où il demeurera éternellement »


Il lui est également interdit de consommer tout ce qui porte préjudice à sa santé ou sa raison. En effet, la préservation de la vie, de la raison et des biens fait partie des objectifs généraux et fondamentaux de la Charia.


Allah dit à propos du vin: ( Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Écartez-vous en, afin que vous réussissiez. Le Diable ne veut que jeter parmi vous, à travers le vin et le jeu de hasard, l'inimité et la haine, et vous détourner d'invoquer Allah et de la Salat. Allez-vous donc y mettre fin ? ) (sourate Al Maïda, versets 90-91)



La solidarité au sein de la famille


En vérité, l'Islam a mis l'accent sur la solidarité entre les membres de la famille et a fait d'elle le lien solide qui protège la famille de la dislocation et de la désagrégation.


La solidarité commence dans le milieu familial par les deux époux lorsque ces derniers assument la responsabilité commune en s'acquittant des devoirs des exigences de la famille, chacun en fonction de sa prédisposition naturelle dans laquelle Allah l'a créé. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « L'homme est berger dans sa maison et responsable de son troupeau et la femme est bergère dans la maison de son époux et responsable de son troupeau . »


La répartition des responsabilités au sein de la maison entre l'homme et la femme garantit l'établissement des fondements matériels et moraux sur lesquels la famille repose. Allah –l'Exalté- s'adresse aux responsables de familles, hommes et femmes en disant : ( Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres... ) (sourate At-Tahrim, verset 6) Cette préservation ne se réalise que par le discernement à l'aide de la vérité, l'enseignement de la science utile et l'orientation vers les voies du bien ; ce sont là les piliers de la solidarité scientifique et culturelle de la famille. C'est une responsabilité commune entre les deux époux. A chaque fois que l'un d'entre eux voit chez l'autre une négligence ou un manquement, il attire son attention et l'oriente vers la piété et la réforme. Allah –l'Exalté- dit: ( Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable... ) (sourate At-Tawbah, verset 71) Par ailleurs, l'Islam a exhorté à développer l'affection et l'amour naturels entre l'homme et la femme dans leur vie conjugale. Allah dit : ( Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté... ) (sourate Ar-Rum, verset 21) et pour concrétiser cela, il a établi plusieurs principes et garanties parmi lesquels :


•  La sauvegarde des droits entre les deux époux


Allah –l'Exalté- dit : ( Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance... )


•  Le choix d'une bonne épouse et d'un bon époux


En effet, la famille est la cellule dans laquelle grandissent les enfants ; pour cela, cette cellule doit avoir une base saine. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit :  « On épouse une femme pour l'une des quatre qualités suivantes : sa fortune, sa noblesse, sa beauté et sa piété. Choisis celle qui est pieuse ; périsse ta fortune (si tu n'agis pas ainsi) ! »


Concernant le choix de l'époux par la femme, le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Si une personne dont vous êtes satisfait de la religion et du comportement vient vers vous (pour demander la main de votre fille), mariez-le. Si vous n'agissez pas ainsi, il y aura discorde sur terre et grand désordre » Allah –l'Exalté- dit : ( Et n'épousez pas les femmes polythéistes tant qu'elles n'auront pas la foi, et certes, une esclave croyante vaut mieux qu'une polythéiste, même si elle vous enchante. Et ne donnez pas d'épouses aux polythéistes tant qu'ils n'auront pas la foi, et certes, un esclave croyant vaut mieux qu'un polythéiste même s'il vous enchante. Car ceux-là [les polythéistes] invitent au Feu ; tandis qu'Allah invite, de par Sa Grâce, au Paradis et au pardon. Et Il expose aux gens Ses enseignements afin qu'ils se souviennent ! ) (sourate Al Baqara, verset 221)


•  Le bon comportement entre les époux


L'Islam a exhorté au bon comportement entre les deux époux. Cela est confirmé dans des textes du Qur'an et de la sunna. Allah –l'Exalté- a dit : ( Et comportez-vous convenablement envers elles... ) (sourate An-Nissâ, verset 19) ; ( Alors, reprenez-les conformément à la bienséance, ou libérez-les conformément à la bienséance... ) (sourate Al Baqara, verset 231). Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Le croyant dont la foi est la plus complète est celui qui a la meilleure moralité, et le meilleur d'entre vous est celui qui est meilleur envers ses épouses ». Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- était le meilleur homme du point de vue de son comportement envers ses épouses et était l'homme le plus bienveillant à leur endroit.


Il plaisantait avec elles, les aidait dans leurs travaux et pardonnait leurs erreurs. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Le meilleur parmi vous est le meilleur envers sa femme et je suis le meilleur d'entre vous envers mes femmes »


•  Les dépenses familiales


Les biens constituent le pilier de la vie matérielle ; or la femme qui passe sous la tutelle de son époux, ce dernier est donc responsable de ses dépenses. Allah dit : ( Que celui qui est aisé dépense de sa fortune ; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce qu'Allah lui a accordé. Allah n'impose à personne que selon ce qu'Il lui a donné, et Allah fera succéder l'aisance à la gêne ) (sourate At-Talaq, verset 7) Bien mieux, l'Islam a prescrit à l'homme d'assurer les dépenses de son épouse ; même quand elle est divorcée, les dépenses et l'hébergement incombent à l'époux pendant le délai de viduité –la période d'attente pendant laquelle la femme divorcée ne peut contracter un mariage avec un autre que son ex-mari et qui permet de s'assurer juridiquement qu'elle n'a pas d'embryon dans son utérus. De même, il lui paie également le prix de l'allaitement de son enfant en cas de divorce. Allah –l'Exalté- dit : ( Et faites que ces femmes habitent où vous habitez, et suivant vos moyens. Et ne cherchez pas à leur nuire en les contraignant à vivre à l'étroit. Et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu'à ce qu'elles aient accouché. Puis, si elles allaitent [l'enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concertez-vous [à ce sujet] de façon convenable. Et si vous rencontrez des difficultés réciproques, alors, une autre allaitera pour lui ) (sourate At-Talaq, verset 6)



•  La sollicitude à l'égard des enfants tant sur le plan de la protection que sur celui de l'éducation


L'Islam a confirmé le droit des petits enfants à la protection et à l'éducation. Il a fait de cela le devoir le plus important des parents. Il ne s'est pas contenté de l'inclination naturelle qui pousse les parents à s'acquitter de leurs devoirs ; bien mieux, il a renforcé cette inclination avec des règles précises qui garantissent aux enfants une croissance idéale leur assurant entièrement leurs droits. Aussi, dès l'accouchement, il a stipulé que l'allaitement soit parachevé : ( Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l'enfant de les nourrir et vêtir de manière convenable... ) (sourate Al Baqara, verset 233) Il lui a également accordé le droit d'être éduqué : ( Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu...  ) le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Ordonnez à vos enfants d'accomplir la prière dès l'âge de sept ans, et à l'âge de dix ans, punissez-les s'ils la négligent et séparez-les au lit »



La solidarité au sein du groupe


L'Islam a érigé une solidarité réciproque entre l'individu et le groupe. Il a imposé à chacun d'eux des devoirs à l'égard de l'autre. Il a mêlé l'intérêt individuel à l'intérêt public, de sorte que la réalisation de l'intérêt personnel vienne compléter l'intérêt public et que la réalisation de ce dernier assure l'intérêt individuel. L'individu dans la société musulmane est solidairement responsable de la protection de l'ordre public et de tout comportement qui porterait préjudice à la société ou à certains de ses intérêts. Allah –l'Exalté- dit : ( Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage ) (sourate At-Tawbah, verset 71)


Tout comme il est commandé à l'individu de perfectionner sa prestation sociale grâce à une présence dynamique et active au sein de la société dans laquelle il vit. Allah dit: ( Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. ) (sourate Al Maïda, verset 2)


Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Le croyant est pour le croyant comme sont entre eux les matériaux d'une construction qui se renforcent les uns les autres » . Par ailleurs, le Prophète –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a mis en évidence dans une parabole magnifique, l'état de l'attachement mutuel et de la solidarité entre les membres de la société. Il a dit : «   Les croyants dans leurs affections, leurs compassions et leurs sentiments réciproques forment comme un corps qui, lorsqu'un de ses membres souffre, voit tout le reste de son corps partager à l'envi son insomnie et sa fièvre » D'un autre côté, le groupe est responsable de la protection de l'inviolabilité de l'individu et de la garantie de ses droits et ses libertés particulières. Allah dit : ( Ô vous qui avez cru ! Qu'un groupe ne se raille pas d'un autre groupe : ceux-ci sont peut-être meilleurs qu'eux. Et que des femmes ne se raillent pas d'autres femmes : celles-ci sont peut-être meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux). Quel vilain mot que "perversion" lorsqu'on a déjà la foi. Et quiconque ne se repent pas... Ceux-là sont les injustes. Ô vous qui avez cru ! Évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. Et n'espionnez pas; et ne médisez pas les uns des autres. ) (sourate Al Hujurat, versets 11-12 )


Le Messager a dépeint cette image à travers une parabole extraordinaire en disant : « Il en est de celui qui observe les prescriptions d'Allah (c'est-à-dire celui qui veille à la préservation de l'ordre public de la société et de ses membres) et de celui qui les enfreint comme de gens qui se partageraient un navire, le sort ayant donné aux uns le bas du navire, aux autres la partie supérieure. Si ceux qui auront la partie inférieure et qui voudront s'abreuver d'eau, obligés de passer par la partie supérieure, disaient : "Creusons un trou dans notre part de façon à ne pas gêner ceux qui ont la partie supérieure ", que ces derniers les laissent réaliser leur dessein, tous périront ; si, au contraire, ils les en empêchent, ils seront sauvés eux et tous les autres. »


Quant à la solidarité entre toutes les sociétés humaines, c'est celle dont ce verset trace les grandes lignes : ( Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur ) (sourate Al Hujurat, verset 13)


Ce verset proclame des principes de solidarité internationale suivant lesquelles toutes les sociétés humaines s'organisent dans une ligue mondiale dont l'objectif final et réel est de réaliser les intérêts des habitants du monde entier, de les préserver des préjudices, et d'échanger entre eux des profits matériels, moraux, scientifiques, culturels et économiques tout en protégeant les particularités de chaque société et de chaque entité sans les exposer à des menaces qui les détruiraient ou les annihileraient. La base de cela est la prise de conscience par tous de l'unicité de leur origine et de leur fin.


Cette solidarité ne s'arrête pas au niveau de la réalisation des intérêts de la génération présente ; au contraire, elle va au-delà pour avoir une vision globale qui prend en considération les intérêts des générations futures. Cela est en mesure de participer à la résolution de nombreuses crises contemporaines et de cerner plusieurs dangers auxquels est confronté l'avenir de l'humanité ; des dangers qui sont nés des halètements de cette génération qui court derrière ses intérêts sans se soucier de l'avenir général de l'humanité. Ces dangers et problèmes sont nombreux, peut-être que parmi les plus importants, figure le problème de l'environnement et des ressources naturelles. Allah –l'Exalté- dit : ( Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué... )


Nous remarquons l'intérêt pour cette solidarité entre les générations dans la politique de Omar Ibn Al-Khattab –qu'Allah soit satisfait de lui- à l'égard des terres agricoles fertiles d'Irak, lorsque les musulmans les conquirent et que les soldats voulurent les distribuer entre eux comme c'est le cas du reste des butins. Omar –qu'Allah soit satisfait de lui- s'opposa à ce point de vue en disant : "Je voudrais quelque chose qui suffise à tous, du premier jusqu'au dernier." Il décida d'imposer l'impôt à ces terres et de les abandonner aux mains de travailleurs qui verseront un impôt au bait-ul-mal (Le Trésor Public de l'Etat).


Ce principe est déduit de cette Parole d'Allah qui détermine le rapport entre les générations de la communauté musulmane : ( Et [il appartient également] à ceux qui sont venus après eux en disant : "Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi ; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru... ) (sourate Al Hachr, verset 10)  ; et aussi afin que la génération future ait une bonne impression de la génération actuelle, qu'elle reconnaisse sa place, implore le pardon en sa faveur et garde dans son cœur les impressions les plus sensibles envers elle. C'est ainsi qu'il convient à la génération présente de ressentir cette relation réciproque et l'effet de ses agissements sur ceux qui viendront après elle. Aussi, elle ne doit pas piller les ressources naturelles, ni gaspiller toute seule les énergies de la vie qu'elle possède. De cette façon, elle incorpore le meilleur engrais au sol de la continuation entre les générations. La communauté se frayera alors une route entre le passé et le futur en évoluant à pas ininterrompus sur une terre solide et un héritage important et de grande valeur.


A travers ceci dont, on représente une image humaine idéale de la solidarité dans laquelle les présents ont pitié de ceux qui viennent après eux, tandis que les cœurs des générations suivantes battent d'amour pour ceux qui les ont précédées et leurs langues demandent pardon en leur faveur. C'est ainsi que se concrétise pour toutes les générations de la communauté, la solidarité globale incluant l'au-delà et la vie présente.



Les manifestations de la solidarité sociale



De l'exposé précédent, il ressort les grandes lignes de la solidarité. Si nous voulons tâter quelques manifestations détaillées de cette solidarité, nous découvrirons la sollicitude de l'Islam pour les groupes sociaux les plus lésés et qui sont d'ordinaire visés par la solidarité sociale dans son concept le plus étroit.


La prise en charge des personnes âgées


L'Islam a accordé une sollicitude particulière aux personnes âgées. Il les a considérées comme des personnes qui méritent une grande sollicitude en compensation des sacrifices qu'ils ont consenties pour le bonheur de la génération qu'ils ont éduquée et protégée. La sollicitude et la charge des personnes âgées incombent dans l'Islam tout d'abord aux enfants : ( Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère )  (sourate Luqman, verset 14) ; ( ...de faire le bien envers les pères, les mères... ) (sourate Al Baqara, verset 83). La responsabilité qu'ont les enfants d'être bienfaisants envers les parents et de faire preuve de sollicitude à leur égard est une responsabilité obligatoire du point de vue religieux et juridique. C'est-à-dire que des injonctions religieuses imposent cela aux enfants et les y obligent ; s'ils se montrent négligents, la justice les y contraint même si leur religion est différente de celle des enfants. En effet, cela ne les prive pas de leur droit et n'annule pas cette responsabilité : ( Nous avons commandé à l'homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l'a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans." Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents. Vers Moi est la destination. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable.... ) (sourate Luqman, versets 14-15). S'ils n'ont pas d'enfants, leur charge incombe obligatoirement à la société représentée par l'Etat. De même, cela est corroboré par les nombreuses références qui exhortent à accomplir le bien et à faire preuve de bonté envers autrui, notamment ceux qui sont handicapés tels que les vieillards. Ces exhortations suscitent chez le croyant une impulsion spontanée à accomplir volontairement le bien dans ces voies. La sollicitude à l'égard des personnes âgées ne se limite pas à l'aspect matériel ; au contraire, elle inclut l'aspect moral et affectif dont ils ont le plus besoin : ( Si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi ; alors ne leur dis point : "Fi ! " et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde; abaisse pour eux l'aile de l'humilité; et dis : "ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit" ) (sourate Al Isra, versets 23-24)  ; le Prophète –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « N'est pas des nôtres celui qui n'a pas de compassion pour nos petits et ne respecte pas nos vieillards. »



La prise en charge des petits et des orphelins


Nous avons vu précédemment, en parlant de la solidarité au sein de la famille, que l'Islam accorde beaucoup d'intérêts à l'enfance et oblige les parents à prendre soin de leurs enfants et à assurer leur éducation jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'âge de raison et soient capables d'assumer eux-mêmes leur responsabilité.


Si ces enfants perdent leurs parents, la responsabilité passe progressivement aux proches capables. S'ils n'existent pas, elle revient à la société toute entière.


Il est rapporté concernant l'exhortation à prendre les orphelins en charge, ce qui suscite chez le croyant une impulsion puissante vers cela ; outre la responsabilité obligatoire qui exige de l'Etat, représentant de la société, de se charger de cette prise en charge. Allah dit : ( Quant à l'orphelin, donc, ne le maltraite pas. Quant au demandeur, ne le repousse pas ) (sourate Ad-Douha, versets 9-10) ; ( Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres... ) (sourate An-Nissâ, verset 36) ; ( De donner de son bien, quelqu'amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux... ) (sourate Al Baqara, verset 177) ; ( Vois-tu celui qui traite de mensonge la Rétribution ? C'est bien lui qui repousse l'orphelin, et qui n'encourage point à nourrir le pauvre ) (sourate Al Ma'un, versets 1-3) ; ( Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres ... ) (sourate Al Anfal, verset 41)


Si nous scrutons l'histoire de l'Islam, nous trouverons que de nombreux génies de l'Islam et d'inventeurs dans plusieurs domaines avaient perdus leurs parents alors qu'ils n'étaient que petits. Cela n'est qu'un résultat palpable des orientations et des politiques islamiques dans ce cadre ; des politiques que la société applique désormais volontairement et spontanément ; même à des moments où l'Etat faillit à son devoir, cette sollicitude ne disparaît pas. En effet, elle est pratiquée par la société qui créé pour cela des fondations caritatives qui satisfont ce besoin.


Parmi les manifestations de la sollicitude que l'Islam a accordée aux orphelins, il y a la préservation de leurs biens, l'effort pour les fructifier et le fait d'éviter tout comportement qui y porterait préjudice. Allah dit : ( Et ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité ) (sourate Al An'am, verset 152) ( Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l'Enfer ) (sourate An-Nissâ, verset 10) ; ( Et éprouvez (la capacité) des orphelins jusqu'à ce qu'ils atteignent (l'aptitude) au mariage ; et si vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu'ils ne grandissent... ) (sourate An-Nissâ, verset 6) ; ( Et donnez aux orphelins leurs biens ; n'y substituez pas le mauvais au bon. Ne mangez pas leurs biens avec les vôtres : c'est vraiment un grand péché ) (sourate An-Nissâ, verset 2).


De même, l'Islam a exhorté à investir ces biens et à les dépenser pour subvenir aux besoins des orphelins. Allah dit : ( Et ils t'interrogent au sujet des orphelins. Dis : "Leur faire du bien est la meilleur action. Si vous vous mêlez à eux, ce sont vos frères [en religion]". Allah distingue celui qui sème le désordre de celui qui fait le bien ) (sourate Al Baqara, verset 220) ; ( Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtement ; et parlez-leur convenablement ) (sourate An-Nissâ, verset 5)



La prise en charge des pauvres et des nécessiteux


Les textes islamiques sont riches en exhortations qui incitent à prendre en charge les pauvres et les nécessiteux, compatir à leurs souffrances, dissiper leurs angoisses et les assister matériellement et moralement. Pour faire face aux problèmes sociaux, l'Islam impose le niveau minimum requis pour une vie normale et son déroulement dans la vertu ; ensuite il laisse le champ libre au volontariat et à la bienveillance tout en y exhortant et en indiquant la récompense réservée dans la vie présente et dans l'au-delà à celui qui s'y adonne.


Nous constatons que l'Islam résout le problème de la pauvreté de la même manière qu'il résout les problèmes de la vie et de la société. Aussi, au moment où il offre les opportunités de travail à tout le monde et supprime les difficultés et les entraves devant les pauvres afin qu'ils travaillent, il impose à la société la charge entière de ses pauvres qui ne trouvent pas un travail ou qui n'ont pas de revenus suffisants pour satisfaire leurs besoins ; cela à travers la zakat qui représente 2,5% de la richesse de la société. L'Etat la perçoit chaque année afin de la redistribuer aux pauvres, aux nécessiteux et à ses autres bénéficiaires qu'Allah a cités dans le Qur'an noble : ( Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse). C'est un décret d'Allah ! Et Allah est Omniscient et Sage ) (sourate At-Tawba, verset 60)


De même, il proclame que l'Etat a la responsabilité de fournir le travail à celui qui n'en trouve, de créer les emplois et de les mettre à la disposition des chômeurs. Bien mieux, dans les situations où l'équilibre social est menacé et où les biens tendent à être monopolisés par un groupe réduit de personnes, il octroie au gouvernant, le droit de remettre les choses en place et d'engager des procédures qu'il juge nécessaires pour garantir le retour de l'équilibre au sein de la société. Ensuite, il ouvre la porte au volontariat et à la bienfaisance et exhorte à cela par désir de l'au-delà et de la récompense d'Allah, Allah dit : ( La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelque amour qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l'aide et pour délier les jougs... ) (sourate Al Baqara, verset 177) ; ( Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez )  (sourate Al Imran, verset 92) ; ( Donne donc au proche parent son dû, ainsi qu'au pauvre, et au voyageur en détresse. Cela est meilleur pour ceux qui recherchent la face d'Allah (Sa satisfaction) ; et ce sont eux qui réussissent ) (sourate Ar-Rum, verset 38)



Le respect des droits du voisin


Parmi les marques de la solidarité dans l'Islam, il y a le respect des droits du voisin. L'Islam a en effet insisté sur la bienveillance envers le voisin, le renoncement à lui causer des préjudices et l'apport du bien à ce dernier . Allah dit : ( Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin... ) (sourate An-Nissâ, verset 36)


Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier, traite son voisin avec égards » . Il a également dit : « Par Allah, il ne croit pas ! Par Allah, il ne croit pas ! » Et qui donc, ô Messager d'Allah ne croit pas ? Lui demanda-on. Il répondit : « Celui dont le voisin n'est pas à l'abri des méchancetés » . De même, Il a précisé les droits du voisin en disant : « Rends-lui visite s'il est malade, félicite-le s'il lui arrive un bien, console-le s'il est victime d'un malheur, n'élève pas ton édifice de manière à l'empêcher de respirer l'air frais sauf s'il t'en donne la permission, ne l'indispose pas avec l'odeur appétissante de ta cuisson, à moins de lui en offrir une partie ; lorsque tu achètes des fruits, donne-lui en, à défaut, rentre-les chez toi discrètement ; et que ton enfant ne sorte pas les manger de façon à irriter le sien »



Les droits de l'hôte et de l'étranger


L'Islam exhorte à honorer l'hôte et à lui offrir une bonne hospitalité. Il considère le fait d'honorer l'hôte comme une moralité noble qui prouve la sincérité de la foi et son enracinement dans l'âme. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Que celui qui croit en Allah et au Jour Dernier traite son hôte avec égards » . Il a également insisté sur la nécessité d'honorer l'étranger -le voyageur en détresse- ; il s'agit du voyageur qui n'a plus de provision et ne sait pas comment faire pour parvenir chez lui. L'Islam lui a donné un droit dans la zakat : ( Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les cœurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse) ) (sourate At-Tawba, verset 60)



Les voies utilisées par l'Islam pour concrétiser la solidarité



L'Islam a prescrit des voies et des procédés qui permettent de concrétiser la solidarité. Certaines de ces voies dépendent des individus et d'autres de l'état.


 


Les voies qui dépendent des membres de la société


L'Islam a attaché certaines de ces voies aux individus ; il leur en a rendu une partie obligatoire et a laissé une autre partie pour le volontariat.


 


a- Les voies individuelles obligatoires


Parmi les voies obligatoires qu'Allah a prescrites dans le but de concrétiser la solidarité, il y a ce qui suit :


•  La zakat obligatoire


Elle est parmi les plus importantes de ces voies ; c'est une obligation religieuse qu'Allah a imposée au musulman. Il a donné à l'Etat le droit de la prélever de force s'il s'abstient de s'en acquitter. L'importance de la zakat se trouve dans le fait qu'elle concerne la plupart des membres de la société d'une part et d'autre part de l'importance de la valeur qu'elle représente par rapport à la richesse générale ; en effet, elle représente 2,5% de l'ensemble des biens.


C'est un pourcentage suffisant, -s'il est bien organisé-, pour résoudre de nombreux problèmes sociaux issus de la pauvreté et œuvrer à la réduire. C'est ainsi que la zakat a son influence vitale sur la propagation de la solidarité. Elle a en outre des conséquences morales car elle débarrasse la société des rancunes et de la haine, dus à la répartition des gens riches qui ne se soucient pas des autres et des déshérités dont on ne se soucie guère.



•  Les expiations


C'est ce que l'Islam impose au musulman pour avoir transgressé certaines interdictions ou pour avoir abandonné certaines obligations. Ce sont par exemple : l'expiation du parjure lorsqu'un musulman jure par Allah et viole son serment ; l'expiation de la rupture intentionnelle du jeûne sans raison islamique valable pendant la journée du mois de ramadan.... Certaines de ces expiations consistent parfois à nourrir un certain nombre de pauvres et constituent ainsi un moyen pour accomplir la solidarité. Allah dit : ( Allah ne vous sanctionne pas pour la frivolité dans vos serments, mais Il vous sanctionne pour les serments que vous avez l'intention d'exécuter. L'expiation en sera de nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller, ou de libérer un esclave. Quiconque n'en trouve pas les moyens devra jeûner trois jours. Voilà l'expiation pour vos serments, lorsque vous avez juré. ) (sourate Al Maïda, verset 89)


•  L'aumône de la rupture de jeûne


C'est une aumône dont on doit s'acquitter le jour de la fête de rupture du jeûne après le mois de ramadan. Elle est estimée à trois kilos grammes environ de la nourriture prépondérante dans le pays. Elle est obligatoire à chaque musulman, homme, femme, enfant et personne adulte. Son but est contenu dans cette hadith du Prophète –paix et bénédictions d'Allah sur lui : « Faites en sorte qu'ils se passent de la mendicité en ce jour »


•  L'assistance au nécessiteux


En effet, il incombe à celui qui découvre que son voisin est affamé et ne possède pas de nourriture de lui prêter assistance s'il en est capable. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « N'a pas cru en moi, celui qui dort rassasié tandis que son voisin a faim à côté de lui et qu'il est au courant de cela » . Il a élément dit : « Que les gens habitant autour d'une cour dans laquelle un individu dort affamé sachent qu'ils ont (de ce fait) renié leur pacte envers Allah »


L'Islam donne à celui qui atteint ce degré, le droit de prendre des autres ce qui calme sa faim, même par force si cela est nécessaire.


b- Les voies individuelles volontaires


Si l'Islam a établi des voies obligatoires pour la solidarité, il a également ouvert la porte au volontariat et cela en prescrivant les voies de solidarité de volontaires. Parmi ces voies il y a :


•  Les legs pieux


L'Islam a prescrit les legs pieux et en a fait l'une des meilleurs œuvres conformément au hadith suivant : «  Quand l'homme meurt, toutes ses actions sont suspendues sauf dans trois cas : une aumône continue, une science utile et un fils pieux qui prie pour lui ».


Le legs pieux veut dire qu'un musulman fasse don d'une propriété qui restera pendant une période donnée à une instance précise à condition que cette propriété ne soit pas modifiée et qu'on profite de ses fruits. C'est par exemple le cas d'un immeuble destiné à l'habitation, d'un immeuble destiné à une exploitation commerciale, d'un terrain agricole... Les legs pieux sont connus à travers l'histoire islamique dans leur multitude et la diversité de leurs sources, de leurs objectifs et de leurs instances. En effet, ils ont constitué un service vital de la société et assurent jusqu'à ce jour des fonctions publiques, la sécurité et la protection sociale des groupes besogneux.


•  Le legs par testament


Il consiste à ce qu'une personne lègue au moment de sa mort un pourcentage de ses biens à un individu précis, une institution précise, un groupe de personnes qu'il nomme ou décrit ou à une fondation caritative.


L'Islam a exhorté les gens au legs par testament : ( On vous a prescrit, quand la mort est proche de l'un de vous et s'il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses père et mère et de ses plus proches ) (sourate Al Baqara, verset 180)


Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit « En vérité, Allah vous a accordé le tiers de vos biens en aumône au moment où vous mourez »


Toutefois, l'Islam a fait la part des choses entre les droits des héritiers réservataires et les légataires. En effet, il a interdit de léguer par testament plus du tiers de l'héritage par égard pour le droit des héritiers et leurs conditions après le mort . Le Compagnon Saad Ibn Abî Waqas –qu'Allah soit satisfait de lui- posa la question suivante au Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- : « J'ai de la fortune et n'ai d'autre héritier qu'une fille ; puis-je léguer les deux tiers de mes biens ? Non, répondit-il. –Et la moitié ? Non, répliqua-t-il. –Tu peux léguer le tiers, et le tiers c'est beaucoup. –En vérité, il vaut mieux laisser tes héritiers riches que de les laisser pauvres tendant les mains au prochain pour mendier »


•  L'usufruit


Il consiste à ce qu'une personne permette à une autre d'utiliser et de jouir des fruits de son bien gratuitement à condition de lui remettre la nue-propriété. L'Islam a encouragé ce genre d'entraide et de solidarité car il a des effets positifs dans l'enracinement de l'amour entre les membres de la société, la consolidation des rapports sociaux et leur édification sur la base de la participation et l'entraide. Il a fait des reproches à celui qui refuse ce droit tant que cela ne lui est pas préjudiciable et a lié ce comportement à la négligence de la prière ; or la prière est l'un des principaux piliers de l'Islam. Allah –l'Exalté- dit : ( Malheur donc, à ceux qui prient tout en négligeant (et retardant) leur Salat, qui sont pleins d'ostentation, et refusent l'ustensile (à celui qui en a besoin) ) (sourate Al Ma'oun, versets 4-7). Al Ma'oun (traduit dans le verset par l'ustensile ) est un terme qu'on emploie pour désigner les instruments qu'on utilise dans la vie quotidienne tels que les vases et les outils manuels. L'Islam a prescrit à l'opposé de ce droit, l'obligation de manifester la gratitude à l'égard du prêteur en lui rendant ses ustensiles après les avoir protégé et préservé de tout dommage. Allah dit : ( Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants droit... ) (sourate An-Nissâ, verset 58) ( ...et qui veillent à la sauvegarde des dépôts confiés à eux et honorent leurs engagements ) (sourate Al Muminune, verset 8)


•  Les cadeaux et libéralités


L'Islam a exhorté à l'échange de cadeaux et a mentionné leur rôle dans la consolidation du tissu social et la propagation de l'esprit de concorde et de cordialité entre les membres de la société. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- a dit : « Échangez-vous des cadeaux et vous vous aimerez mutuellement »



La responsabilité de l'état


Si l'Islam a accordé un grand intérêt aux voies de solidarité individuelle, il ne s'est pas contenté de cela ; bien mieux, il a mis à côté d'elles, les voies générales qui font partie de la responsabilité de l'Etat et de ses devoirs sociaux. Parmi les plus importantes de ces voies il y a :


•  La garantie des ressources publiques


Et cela à travers l'exploitation de l'environnement naturel de l'Etat et des richesses qu'il recèle en procédant à l'extraction des minerais du sous-sol, des trésors de la mer et l'exploitation de toutes les richesses qu'Allah a mises dans l'univers, y a mis l'homme comme calife et l'a désigné comme responsable de leur exploitation et de leur utilisation dans sa vie afin que se réalise le plus grand confort social global qui n'est ni le privilège d'un groupe au détriment de l'autre, ni celui d'un domaine au détriment de l'autre.


Si chaque Etat s'acquittait de son devoir dans ce domaine et distribuait équitablement le produit de ces sources –services publics, opportunités de travail- toutes les sociétés humaines s'engageraient dans une grande prospérité.


•  Créer des opportunités de travail pour les personnes aptes à travailler


Et ce en recherchant les meilleures solutions pour faire face au chômage, en créant des projets utiles qui participent à la prospérité publique et offrent en même temps des opportunités de travail aux chômeurs en toute justice, en tenant compte des besoins publics et en accordant la priorité aux groupes déshérites. Nous mentionnons ci-après un évènement qui fut très significatif. En effet, un homme vint auprès du Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- et lui demanda de l'argent ; il lui offrit un dirham, lui ordonna de s'en acheter une hache, d'aller chercher du bois dans la forêt et de revenir le voir après un certain temps. Après une certaine période, l'homme revint le trouver et l'informa qu'il avait gardé une somme d'argent pour ses besoins et avait donné une autre partie en aumône. Le Messager d'Allah –paix et bénédictions d'Allah sur lui- dit : « Il vaut mieux pour l'un de vous de prendre sa corde et d'aller à la recherche du bois que de mendier auprès des gens, que ces derniers lui donnent ou lui refusent »

•  L'organisation des voies de la solidarité individuelle


L'état est responsable de l'organisation des voies individuelles de la solidarité –citées précédemment- ; notamment la zakat et les legs pieux en menant une politique nécessaire à la concrétisation des objectifs de ces voies et s'incarne par l'éradication de la pauvreté, la réduction de l'écart social entre les riches et les déshérités et l'élaboration de garanties nécessaires pour concrétiser cela. Le Qur'an ordonne dans ce contexte au Messager –paix et bénédictions d'Allah sur lui- et à ceux qui régneront sur les musulmans après lui : ( Prélève de leurs biens une Sadaqa... ) (sourate At-Tawba, verset 103)


•  La régulation des voies de la solidarité individuelle


Lorsque la société est confrontée à des situations exceptionnelles dans lesquelles la disparité sociale atteint un niveau inquiétant et où l'Etat devient incapable avec ses ressources publiques de satisfaire les besoins sociaux et de s'acquitter de son rôle et de ses obligations à l'égard de la société, il n'y a pas de mal –plus précisément il est obligatoire- d'après le point de vue de la majorité des jurisconsultes de l'Islam, que l'Etat impose sur les biens des riches ce qui remédie à cette situation, jusqu'à ce que tout redevienne normal. Cela doit être fait avec justice et les motivations réelles doivent être l'intérêt public.

20 septembre 2006

religion d'égalité et de paix

curanCommentaires

religion d'égalité et de paix

Sourate IV
11. Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants: au fils, une
part équivalente à celle de deux filles.
34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah
accorde à ceux-là sur celles-ci ; [...] Et quant à celles dont vous
craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs
lits et frappez-les.
IV,59 : " Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcherons
du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d'une
autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel. Allah est puissant et
sage. "
VIII,40 : " Combattez-les jusqu'à ce que la sédition soit anéantie, et que
toute croyance devienne celle d'Allah.. "
IX,29 : " Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Allah ni au jour
dernier, qui ne regardent point comme défendu ce qu'Allah et son apôtre ont
défendu, et à ceux d'entre les hommes des Ecritures qui ne professent pas la
vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribu de
leurs propres mains et qu'ils soient soumis. "
IX,30 Les juifs disent : Ozaïr est le fils d'Allah. Les chrétiens disent :
Moïse est le fils d'Allah. Telles sont les paroles de leurs bouches ; elles
ressemblent à celle des infidèles d'autrefois. Qu'Allah leur fasse la guerre
! qu'ils marchent à rebours ! "
LXI,11 : " Croyez en Allah et à son apôtre, combattez dans le sentier
d'Allah, faites le sacrifice de vos biens et de vos personnes ; cela vous
sera plus avantageux si vous le comprenez. "

4 septembre 2006

QU'EST CE QUE LE CORAN ?

allah_terre_coranU'EST CE QUE LE CORAN ?

Le mot arabe Al-Qour'an (le Coran en français) signifie littéralement La récitation. Utilisé dans le contexte de l'Islam, le mot Qour'an peut ainsi prendre la signification suivante : "Le dernier message de Dieu à l'humanité révélé au prophète Mouhammad (1)". En effet, le Coran est la parole de Dieu et sert de guide aux êtres humains :
 
 

Sourate 5, Verset 16
"Par ceci (le Coran), Dieu guide au chemin du salut ceux qui cherchent son agrément. Et il les fait sortir des ténèbres à la lumière par Sa grâce. Et Il les guide vers un droit chemin."

Cet oeuvre a été parfaitement préservée tant au niveau de la forme qu'à celui de son sens, et ce, dans une langue encore pratiquée de nos jours, l'arabe. Le Coran est un miracle vivant, le miracle ultime : il demeure inimitable dans son style, sa forme et son impact spirituel.

Le Coran a été révélé au prophète Mouhammad (1) sur une période de 23 années. Il est et a toujours été vu comme la parole de Dieu par ceux qui croient en lui. Cette œuvre a été au cours de sa révélation prêchée et récitée en public, aussi bien devant des musulmans que des gens qui n'étaient pas de confession musulmane (juifs, chrétiens, polythéistes, athées, etc.). De plus, le Coran a été entièrement écrit durant la vie du prophète. Divers supports ont été utilisés pour cela : ossement, peau, tissu, etc. C'est seulement après l'arrivée du troisième Calife 'Outhman (Que Dieu l'agréé) qu'il a été entièrement compilé pour former un véritable livre. De nombreux compagnons du prophète l'ont mémorisé mot par mot, tel qu'il avait été révélé, et aujourd'hui encore, des milliers de croyants le connaissent par cœur et en sont les gardiens, Hafiz-al-Qour'an.

Le Coran se veut une écriture universelle, adressée à toute l'humanité et non à un peuple élu ou à une tribu. Le message qu'il apporte est essentiellement le même que ceux qui ont été révélés aux autres prophètes de l'Islam. Tous reposent sur la phrase : "Il n'y a d'autre divinité que Dieu.". Ce message est bien sûr présent dans le Coran, ainsi que de nombreuses choses : des règles de vie, des faits scientifiques, l'histoire de nombreux prophètes, etc. le tout dans un style inimitable. Pour tout ceux qui ont soif de connaissance, de savoir et de vérité, le Coran est Le Guide par excellence!
 
 

Sourate 42, Verset 52-53

"Et c'est ainsi que Nous t'avons révélé un esprit (le Coran) provenant de notre ordre. Tu n'avais aucune connaissance du Livre ni de la foi ; mais Nous en avons fait une lumière par laquelle Nous guidons qui Nous voulons parmi Nos serviteurs. Et en vérité, tu guides vers un chemin droit,
Le chemin de Dieu à Qui appartient ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre. Oui, c'est à Dieu que s'acheminent toutes les choses."


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4 septembre 2006

pouquoi l'islam

ALRAFAATHOMOEOZ_PAK_ALLAH_ho_Akbar_15brownL'Islam n'est pas une nouvelle religion, mais la meme vérité (le meme message), que Dieu a révélé à travers tous Ses Prophètes à l'humanité entière. Pour plus d'un cinquième de la population mondiale, l'Islam représente une religion ET un mode de vie à part entière. Les Musulmans suivent une religion de paix, miséricorde et de pardon, et la majorité n'a rien à voir avec les evenements très graves qu'on a associé à leur foi.

Qui sont les Musulmans ?

Plus d'un milliard d'hommes et de femmes dans le monde, issu d'un vaste éventail de races, nationalités et cultures à travers le globe - depuis les Philipinnes du sud jusqu'au Nigeria - sont unis par la foi commune de l'Islam. Environ 18% d'entre eux vivent dans le monde arabe; la plus grande communauté musulmane du monde est en Indonésie; des parties entières de l'Asie et la plupart des pays africains sont musulmans, tandis que de fortes minorités existent en ex-Union Soviétique, Chine, Amérique du Nord et du Sud, et Europe.

                           

" 1. Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
2. Louange à Allah, Seigneur de l'univers.
3. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
4. Maître du Jour de la rétribution.
5. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
6. Guide-nous dans le droit chemin,
7. le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés."

Cette chapitre (sourate) qui ouvre le Coran s'appelle la Fatiha : l'Ouverture. Cette sourate est l'élément central dans la prière des Musulmans. Elle contient l'essence du Saint Coran, elle est récitée au début de chaque prière.

Quelles sont leurs croyances?

Les Musulmans croient en un Dieu Unique, Seul et Incomparable; ils croient aux Anges, qu'Il a créé; aux prophètes à travers qui Il a apporté Ses révélations à l'humanité; au Jour du Jugement Dernier et à la responsabilité personnelle de chacun pour ses actes; en l'autorité suprême de Dieu sur le destin de l'homme; à la vie après la mort. Les Musulmans croient en la succession de prophètes depuis Adam et avec lui Noé, Abraham, Ismael, Isaac, Jacob, Joseph, Job, Moïse, Aaron, David, Salomon, Elie, Jonas, Jean le Baptiste, et Jesus, que la paix soit sur eux. Mais le message final de Dieu pour l'homme, la confirmation de l'éternel message et la synthèse de tout ce qu'Il a révélé avant fut révélé au Prophète Muhammad (Paix et Bénédiction d'Allah sur lui) par l'archange Gabriel.

Que signifie 'Islam' ?

Le mot arabe 'Islam' signifie simplement 'soumission' et dérive du mot signifiant 'paix'. Dans un contexte religieux, cela signifie la complète soumission à la volonté de Dieu. 'Mahometisme' est donc une mauvaise désignation car elle sous-entend que les Musulmans adorent Muhammad (PBAL) en plus de Dieu. 'Allah' est le mot arabe pour Dieu, qui est utilisé aussi par les Chrétiens arabes.

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